SpaceX marque une nouvelle étape dans l’histoire des télécommunications : un appel vidéo par satellite entre deux smartphones utilisant la technologie directe des satellites Starlink de nouvelle génération. Pas de paraboles ni de routeurs propriétaires : deux smartphones connectés l’un à l’autre par l’intermédiaire de satellites en orbite.
En janvier, SpaceX a commencé à déployer les premiers satellites Starlink équipés de la technologie direct-to-cell, qui combine la puissance de la constellation spatiale avec les tours cellulaires terrestres. Cette innovation permet de s’affranchir totalement des terminaux Starlink traditionnels, composés d’une parabole et d’un routeur.
La démonstration de la fonctionnalité du service s’est faite par le biais d’une courte vidéo partagée par SpaceX, dans laquelle un appel vidéo est effectué à l’aide de X (anciennement Twitter) via les satellites Starlink Direct to Cell.
First video call on @X completed through @Starlink Direct to Cell satellites from unmodified mobile phones!
We’re excited to go live with @TMobile later this year 🛰️🌎 pic.twitter.com/v4nA5B75EX
— SpaceX (@SpaceX) May 21, 2024
Comme le rapporte HDBlog.co.uk, le service mobile devrait être lancé d’ici la fin 2024 en partenariat avec T-Mobile, l’opérateur américain. Nous ne savons pas s’il comprendra également des appels vidéo, et s’ils seront pratiques et rapides à réaliser. Mais le fait que cette possibilité existe ouvre de nouveaux horizons.
SpaceX souhaite également apporter Starlink Direct to Cell dans le reste du monde. L’entreprise prévoit d’étendre rapidement sa couverture en renouvelant sa flotte de satellites modifiés et en concluant des accords avec d’autres opérateurs dans le monde.
Ces avancées renforcent l’attention portée à Starlink. Mais l’arrivée récente des premiers bénéfices dépend surtout de la baisse de certains coûts. Même si des limites technologiques et physiques subsistent, le premier appel vidéo par satellite entre smartphones pourrait ouvrir une nouvelle ère des télécommunications.
Il reste à voir si les avantages opérationnels valent les coûts d’infrastructure plus élevés. Ou si nous continuerons à préférer la connexion terrestre, au moins pour les prochaines années.