L’affrontement avec le ministre du “Made in Italy” n’a pas été de bon augure. Le nouveau SUV compact du Biscione change de nom. Les critiques du ministre Urso s’étaient immédiatement abattues sur l’Alfa Romeo Milano. Le choix s’est porté sur un autre nom historique, lui aussi en hommage au passé.
Pour Alfa Romeo Milano, il s’agissait en effet d’un baptême du feu puisqu’elle s’est immédiatement retrouvée au centre d’un débat politique passionné. Le nom, évocateur de la capitale lombarde, a suscité les critiques du ministre du Made in Italy, Adolfo Urso. Le différend porte sur l’utilisation de ce nom sur une voiture produite en Pologne, avec une allusion à une prétendue violation des lois italiennes protégeant le “Made in Italy”.
La réponse de Stellantis, le géant de l’automobile propriétaire de la marque Alfa Romeo, ne s’est pas fait attendre. Le PDG Carlos Tavares avait réaffirmé le choix de la production polonaise, en soulignant les avantages en termes de coûts et, par conséquent, de prix final pour les consommateurs. Une économie estimée à environ 10 000 euros par rapport à une hypothétique production italienne.