L’année dernière, les marques chinoises ont commencé leur expansion en Europe, notamment avec les voitures électriques comme principaux protagonistes. Alors que l’Union européenne menace d’imposer de nouveaux droits de douane, considérant leur arrivée sur notre territoire comme une concurrence déloyale, les constructeurs du géant asiatique sont de plus en plus désireux de s’implanter sur le Vieux Continent.
BYD, la première marque chinoise, est déjà en train d’installer sa première usine sur le sol européen, plus précisément en Hongrie. Chery, pour prendre un autre exemple, a déjà conclu un accord en Espagne pour assembler ses véhicules à Barcelone. Ce sont précisément ces deux géants chinois de l’automobile qui sont les protagonistes en Turquie.
Dans ce pays qui fait le lien entre l’Europe et l’Asie, les investissements étrangers dans le secteur automobile n’ont pas été très fructueux par le passé, même si la situation géographique et l’accord d’union douanière avec l’UE sont plus que favorables. C’est ce dont veulent profiter les constructeurs chinois, qui voient dans la région turque une excellente occasion de fabriquer et d’introduire leurs voitures électriques en Europe à partir de là.