Le marché chinois est l’un des marchés qui a le plus bénéficié de la transition écologique, puisque des géants de l’automobile sont apparus dans le pays asiatique.
La simplicité de la mécanique a permis à l’industrie de la Chine de faire un bond en avant, devenant l’un des centres névralgiques de la fabrication de batteries. Les batteries à l’état solide sont encore inachevées pour les constructeurs, mais IM Motors équipera dans quelques mois le modèle L6 d’une option de batterie “semi-solide”.
Le constructeur chinois IM Motors sera le premier à créer une voiture dotée d’une batterie «semi-solide»
Les batteries des voitures électriques actuelles ont une configuration liquide. Les options solides permettraient aux voitures d’avoir une plus grande autonomie, mais l’absence d’économies d’échelle rend leur commercialisation difficile. IM Motors va enfin oser inclure une option semi-solide dans la L6, une berline de moins de cinq mètres qui vise à partager un segment avec la Tesla Model 3. Il s’agit d’une proposition qui frappe par sa flexibilité, puisqu’elle sera disponible en trois configurations.
Les deux premières versions, dont le prix est inférieur à 41 000 dollars, seront disponibles avec une batterie au lithium conventionnelle, tandis que la plus spéciale de toutes, la version semi-solide, sera proposée à partir de 45 600 dollars. Elle devrait être disponible en mai, une proposition qui sera mise en avant par les constructeurs pour analyser en détail la composition de ce nouveau type de batterie. L’IM L6 Lightyear Max, comme on l’appelle, a une composition unique sur le marché.
L’une des principales curiosités de cette marque est qu’elle est le fruit d’un partenariat entre SAIC et Alibaba, deux géants chinois de la technologie. Les premières images du modèle en question ont été vues au salon de l’automobile de Genève, fin février. Trois mois plus tard, les premières unités devraient être livrées d’un modèle qui promet jusqu’à mille kilomètres d’autonomie théorique grâce à cette batterie. Ce chiffre est toutefois le résultat du cycle d’homologation chinois, qui donne généralement des informations très optimistes.
La configuration semi-solide de la batterie est due à l’incorporation d’un matériau solide en suspension dans un électrolyte liquide. Il est donc possible de bénéficier d’une composition à mi-chemin entre l’option actuelle de l’automobile électrique et la proposition futuriste solide. Il convient de noter que cette version sera également équipée d’une batterie de 130 kWh, une proposition rarement vue dans l’industrie. Pour mettre les choses en perspective, une Tesla Model S Plaid dispose aujourd’hui d’une capacité de 104 kWh.
De même, la technologie de conduite autonome est disponible pour passer au troisième niveau ou palier. Pour ce faire, elle utilisera une multitude de capteurs et de caméras, qui seront gérés par une unité de contrôle de pointe. Il s’agit d’un véhicule qui, d’une manière générale, pourrait être la clé pour comprendre le bond en avant de la Chine en matière de mobilité durable et de développement des batteries électriques.