Le gouvernement chinois attend plus que probablement de nouveaux droits de douane sur l’importation de ses voitures électriques dans l’Union européenne. L’enquête lancée en octobre par la Commission européenne est sur le point de franchir un premier cap : on parle d’un nouveau droit de douane de 30 % sur les véhicules électriques chinois pour protéger l’industrie du Vieux Continent.
Mais le géant asiatique a peut-être un atout dans sa manche : l’Espagne. Le ministre chinois du commerce, Wang Wentao, s’est exprimé sur la question des tarifs et sur sa récente réunion avec les ministres de l’économie et de l’industrie, lundi dernier à Madrid. l’Espagne pourrait être la clé qui empêchera l’Union européenne d’oublier les obstacles à l’arrivée des voitures électriques chinoises.
Le message reste le même : la Chine, qui a déjà réprimandé à plusieurs reprises la recherche européenne et menacé d’imposer ses propres droits de douane sur les importations de véhicules étrangers, fait passer le message de la nécessité de “sauvegarder” les efforts conjoints déployés à l’échelle mondiale pour lutter contre le changement climatique. Ils soulignent également que le partenariat stratégique global entre la Chine et l’UE est essentiel pour atteindre leurs objectifs.