BYD est un leader incontesté des voitures électriques, la marque chinoise a réussi à s’imposer grâce à ses nombreux modèles, et parlant de modèle, un nouveau-né est sur le point de débarquer sur le vieux continent. Stella Li, vice-présidente exécutive de BYD, a confirmé que la Seagull à prix abordable ferait son entrée sur le marché européen l’année prochaine.
«Oui, nous prévoyons d’introduire la Seagull en Europe l’année prochaine. Mais ce n’est pas la Seagull pour le marché chinois, ce sera une Seagull pour le marché européen, une nouvelle Seagull. Vous ne l’avez pas encore vue, même moi je ne l’ai pas encore vue».
De ces déclarations, on peut déduire que, comme ce fut le cas pour le Dolphin, il recevra une série d’adaptations avant son arrivée sur le vieux continent. Entre autres changements, son grand frère a vu sa longueur passer à 4,29 mètres (le Dolphin original mesure 4,07 mètres), passant ainsi du segment B (utilitaire) au segment C (compact), sans que l’on sache si la Mouette européenne restera dans le segment A (urbain).
Le modèle actuel mesure 3,78 mètres, ce qui le situe entre la Renault Twingo (3,61 mètres) et la Renault 5 (3,92 mètres). Bien que la voiture réponde aux exigences européennes en matière de sécurité, M. Li admet que, s’agissant d’une voiture bon marché, son score EuroNCAP pourrait être de 3 ou 4 étoiles.
Sur son marché domestique, le plus petit rejeton de la famille BYD est disponible en deux versions, toutes deux équipées du même moteur de 75 ch (55 kW) et 135 Nm : la variante d’entrée de gamme est équipée d’une batterie de 30 kWh, suffisante pour atteindre une autonomie de 305 km CLTC, tandis que la variante haut de gamme passe à 39 kWh et 405 km CLTC.
BYD pourrait implanter une deuxième usine en Europe… et France figure sur la liste des candidats
À court terme, le Seagull et le Dolphin devraient recevoir des batteries au sodium en option d’entrée de gamme, ce qui réduira leur prix de départ. L’entreprise construit déjà une gigafactory d’une capacité de 30 GWh pour les produire.
Alors que BYD construira sa première usine automobile européenne en Hongrie, M. Li a déclaré au journal britannique Auto Express qu’un deuxième site était envisagé si la demande était suffisamment forte, car la marque vise à conquérir 10 % du marché européen d’ici 2030.
«Avant la fin de l’année, nous annoncerons trois ou quatre usines supplémentaires dans le monde. L’une d’entre elles pourrait se situer dans le centre ou le sud du Mexique, afin de se concentrer principalement sur le marché mexicain. Les deux autres seront situées dans des régions différentes», a fait savoir Stella avant de continuer.
«En Europe, une seule usine pourrait ne pas suffire. Il est possible que cela ne se produise pas seulement en Italie. Il pourrait s’agir de l’Espagne, de l’Allemagne, de la France ou de tout autre pays. Une fois que nous aurons constaté que la capacité est nécessaire, nous irons d’un pays à l’autre pour déterminer lequel est le plus approprié. Mais nous n’en sommes pas encore là».
Il va s’en dire que BYD ne compte pas s’arrêter à aucun moment, et ne voudrais surtout pas être freiné par des contraintes géographiques, d’où son expression sur d’autres continents. La concurrence dans le secteur automobile promet d’être encore plus intéressante dans les années à venir.