En réponse aux nouvelles réglementations imposées par la loi sur le marché numérique (DMA) de l’Union européenne, WhatsApp se prépare à franchir une étape importante vers l’interconnexion avec d’autres applications de messagerie, notamment Telegram et Discord.
Selon l’entreprise, il s’agit d’un moment décisif pour l’application de messagerie la plus populaire au monde, appartenant à Meta, qui pourrait changer la façon dont les utilisateurs interagissent entre les différentes plateformes de communication.
Selon la DMA, qui vise à supprimer les barrières entre les services de messagerie et à garantir une concurrence loyale, WhatsApp travaille à la mise en place d’une section «Conversations tierces» dans sa version bêta pour iOS. Cette fonctionnalité permettrait aux utilisateurs d’accéder et de répondre à des messages provenant d’autres plateformes directement depuis WhatsApp, améliorant ainsi la connectivité et l’accessibilité, selon 9to5Mac.
Cette décision intervient alors que l’Union européenne fait pression sur les géants de la technologie pour qu’ils adhèrent aux exigences de la DMA, qui comprennent l’interopérabilité entre les services de messagerie.
Apple est également confronté à ses propres défis concernant iMessage, arguant que son service ne devrait pas être inclus dans la DMA parce qu’il n’affecte pas un nombre significatif d’utilisateurs dans l’UE. Cependant, la décision finale de la Commission européenne est toujours attendue.
Apple a déjà fait un pas vers l’interopérabilité
D’autre part, Apple a déjà fait un pas vers l’interopérabilité en adoptant la norme de messagerie RCS dans iMessage, promettant une expérience d’interopérabilité améliorée par rapport aux SMS ou MMS. Quant à la date de sortie, cette mise à jour est prévue pour la fin de l’année 2024.
Dans l’ensemble, l’intégration de conversations tierces dans WhatsApp pourrait transformer notre façon de communiquer, en éliminant le besoin de jongler entre différentes applications pour communiquer avec d’autres utilisateurs.
Selon la DMA, il s’agit d’une étape importante vers un monde numérique plus connecté et plus accessible, conformément à la vision de l’Union européenne d’un espace numérique plus ouvert et, bien sûr, plus compétitif.