L’intelligence artificielle est devenue une affaire d’État dans de nombreux pays. Le développement d’algorithmes de pointe suscite un débat sur la réglementation de cette technologie en raison des dangers qu’elle peut représenter, tant sur le plan social que sur celui de l’emploi.
L’Italie est l’un des États les plus engagés dans la mise en place d’une législation et d’un financement pour l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le pays. À cet égard, il convient de rappeler que le pays a interdit l’utilisation du ChatGPT pour violation de la loi sur la protection des données.
L’Italie est donc devenue l’un des pays les plus désireux de réglementer et de stimuler l’IA
Le prêteur public Cassa Depositi e Prestiti (CDP) s’est engagé à verser un milliard d’euros en faveur de l’intelligence artificielle en Italie. La constitution de ce fonds vise à créer des budgets pour stimuler l’IA à partir d’une approche responsable, puisqu’il financera également des études visant à déterminer le cadre dans lequel cette technologie devrait être établie. L’Union européenne a récemment adopté la loi sur l’IA, mais le pays à la botte est prêt à introduire des réglementations qui pourraient aller encore plus loin.
Selon Reuters, les mesures supplémentaires qui seront introduites dans le code d’éthique qui devrait être finalisé seront liées à la réduction du risque de comportement illicite. Il s’agit notamment de la possibilité de générer des informations liées au trafic de drogue, au blanchiment d’argent ou à la fraude, entre autres activités illégales. On s’attend donc à ce que les sanctions soient renforcées dans le but de réduire toute possibilité de commettre des crimes liés à l’utilisation de l’intelligence artificielle.
Il faudra encore attendre quelques mois pour voir plus précisément comment ces tentatives de limiter le pouvoir de l’IA fonctionneront et surtout dans quelle mesure cela pourra affecter le développement de ce type de programmes basés sur l’apprentissage profond. Ces mesures affecteront-elles des secteurs comme la conduite autonome ou l’utilisation de robots au niveau industriel ? Reste à savoir !