En janvier dernier, nous apprenions que la Peugeot e-3008 bénéficierait d’une solide garantie constructeur de 8 ans ou 160 000 kilomètres. La couverture des principaux organes électriques et mécaniques sera désormais étendue à la quasi-totalité de la famille électrique de la marque.
Cette garantie, appelée Peugeot Allure Care, assure donc le bon fonctionnement de l’ensemble de la chaîne de traction. Plus précisément, elle couvre le moteur électrique, le chargeur, la transmission et les principaux organes électriques et mécaniques.
Les durées maximales restent inchangées pour la batterie, qui est garantie de conserver au moins 70 % de sa capacité pendant ces durées (8 ans ou 160 000 km).
Les autres composants du véhicule, tels que le train de roulement, l’équipement intérieur ou le système multimédia, sont toujours couverts par une garantie de deux ans. La couverture de la corrosion des perforations de la carrosserie reste fixée à douze ans. La garantie Peugeot Allure Care est offerte pour toute commande de véhicule neuf à partir du 27 février 2024.
Cette garantie fait suite à l’adoption par les Peugeot électriques du nouveau moteur conçu et fabriqué par Emotors, une joint-venture entre le groupe Stellantis et le fabricant japonais Nidec.
Les modèles suivants sont couverts par cette nouvelle garantie Peugeot
- e-208
- e-2008
- e-308
- e-308 SO
- e-3008
- e-408 (lancement fin 2024)
- e-5008 (lancement en avril 2024)
La question que beaucoup se posent est de savoir quelle sera l’autonomie de la voiture si elle descend à 70 % de sa capacité. Si l’on se souvient des chiffres homologués, la variante ayant la plus faible autonomie dispose d’un pack de 73 kWh et d’une autonomie de 527 km WLTP. Une version qui, si elle perd 30 % de sa capacité, devrait avoir une autonomie d’environ 370 km.
La version la plus performante est dotée d’un pack de 98 kWh et d’une autonomie de 700 km WLTP. Une version qui, même dans le pire des cas, aurait une autonomie minimale de 490 km en 8 ans ou 160 000 km en 160 000 km.
Bien sûr, l’expérience nous apprend que la durabilité des batteries est beaucoup plus liée au nombre de cycles et de kilomètres qu’au nombre d’années. Et sauf problème ou défaut de conception, après 160 000 km, la dégradation ne devrait pas dépasser 15 ou 20% au maximum.
J’ai un collègue qui conduit une Renault ZOE 2017, avec 41 kWh, qui après presque 120 000 km maintient sa batterie à 85%, alors que la Tesla Model 3 avec 98 000 km est encore presque neuve, avec 92% de capacité. Par conséquent, une couverture de 8 ans ou 160 000 km devrait être plus que suffisante pour couvrir toute éventualité imprévue et donner aux clients davantage de confiances.